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Les NIOUZES de SANTA CRUZ

Les NIOUZES de SANTA CRUZ

Informations locales Ste Croix Volvestre et Ariège


Les Niouzes des Bazis

Publié le 14 Septembre 2023, 09:59am

Catégories : #Animations, #Arts, #Ste Croix et Vous, #Ariège, #Couserans

 

 "Le premier mot du premier poème du premier recueil est panier" 
 
Que l’on communique par la danse ou la parole, il s’agit toujours d’être compris.
Chorégraphes, danseuses et performeuses, Ondine Cloez et Kotomi Nishiwaki travaillent ensemble à construire un projet qui articule danse et mémoire, avec pour matériel la poésie. Elles s'appuient sur la forme du Tanka, court poème japonais à la métrique spécifique..
 
Installée à Bruxelles, Ondine Cloez a créé en 2018 “Vacances vacance” puis “L’art de conserver la santé” à l’occasion d’une résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2020. Elle a déjà collaboré avec Kotomi Nishiwaki, installée à Barcelone qui travaille au sein de l’association Park Keito à développer la création de projets scéniques. Elles ont toutes deux étudiées à P.A.R.T.S. 
 
En résidence aux Bazis du 11 au 17 septembre, Ondine Cloez et Kotomi Nishiwaki profiteront des paysages de la forêt Couserannaise de ce début d’automne pour donner une couleur toute particulière à leur œuvre en cours. Le public est convié à découvrir leur travail, un projet scénique qui allie danse et parole et qui a pour titre  « The first word of the first poem of the first collection is basket », le samedi 16 septembre à 19h. 
 
Sortie de résidence le samedi 16 septembre à 19h aux Bazis (Sainte-Croix Volvestre). Participation libre.

Le 1er septembre s’ouvrira à 14h « FORÊÊÊÊT », un évènement chorégraphique, organisé par l’association Les Bazis, dans le hameau éponyme, situé sur la commune de Sainte-Croix-Volvestre. Ce sera 4 pièces chorégraphique proposées au public entre 14h et 19h. 

Puis s’en suivra à partir de 19h30 un concert du quatuor punk ariégeois « la galère marginé »  et l’écoute de la pièce sonore « Micro chocs » de Matthieu Guillin. 

 

BRYAN CAMPBELL, CUTS from DEEP CUTS, 14h - scène extérieure - 55’ Conception et interprétation : Bryan Campbell 

 "L’envie de raconter une expérience particulière avec un arbre donne lieu à un cycle de chansons – chansons de multiples formes, chantées, gueulées, dansées. "Deep Cuts" peut être assimilée à une pastorale, cette forme bucolique de nouveau en vogue à l’ère Romantique quand la révolution industrielle posait des questions urgentes sur l’exploitation des ressources. Ici en format concert, cette pastorale du XXIème siècle se veut réflexion autour de notre responsabilité et de notre lien aux écosystèmes.”

 

Bryan Campbell est un artiste américain qui vit et travaille à Paris. Depuis 2008, il élabore un travail multi-disciplinaire mêlant l’image, le graphisme, le texte, et la chorégraphie. Ses performances manient les codes de la culture visuelle en s'attachant aux corps et cognitions qu'elle implique et qui en sont issus. Ses projets sont subtilement queer, aventureux en concept, et beaux. 

 

MATHILDE PAPIN et RÉMI BLANES, SEREIN  - 15h30 - clairière - 50' 

Chorégraphie et composition musicale : Mathilde Papin et Rémi Blanes Performeur.eus.es : Daphné Achermann et Arthur Amard

Une pièce chorégraphique et musicale pour deux, la musique est jouée en direct (percussions, techno, drones bouclés de chants et d’harmonicas). Au coeur « Serein », la question des relations. La pièce est de l’ordre d’un rite, c’est une chose à faire, pour espérer régler nos dettes. Constituée d’un herbier, d’un bestiaire, d’une danse traditionnelle détournée, d’un dialogue improvisé, de chants et de gestes à l’unisson, de chants et de gestes en discussion, en conversation. Les formes corporelles sont polysémiques : toute ressemblance avec des végétaux, des animaux ou des humains ne serait pas non plus complètement accidentelle. 


 

Mathilde Papin étudie à la Sorbonne en philosophie et à l’école de cirque Fratellini . Après cinq années comme circassienne et la formation de danse ACTS (Paris) elle intègre le collectif de théâtre contemporain Les butineurs. Elle est aujourd’hui chorégraphe pour La rive, dans « Abs. » et « Choux blancs », elle réalise des vidéos et écrit poèmes et essais.                                                                                                       Rémi Blanes fait de la batterie et de la photographie. Sa formation de plasticien aux Beaux-Arts de Toulouse influence son approche du sonore. Après Petite proie (kraut zouké), Veluxed (noise rock), Blansen bones (poésie sonore), il joue désormais au sein de Comme dans tintin, (transe improvisée), Détresse sur la D13 (transe techno noise), et dans Youssef Panda, (musique préhistorique concrète).

 PAULINE WEIDMANN, VÂCARM - 17h- Studio - 45’ Conception et interprétation : Pauline Weidmann                                                                

"Le premier mouvement de Parole (Vac en sanskrit) avait été de laisser l'humanité plongée dans le silence. L’espèce humaine était originairement vouée à attendre le verbe. (...) Le premier mouvement de la déesse Parole avait été de s'unir à la danse-musique de la Forêt tant la Grande Vache Parole aimait jouer entre les arbres et errer dans l'infinie beauté, hauteur, grandeur, verdeur, luxuriance, des branches qui ne cessent de se hausser vers le ciel." (Pascal Quignard- L'Origine de la Danse). 

Qu'est-ce qu'il y a dans les trous du langage? « Vâcarm" prend, caresse et défait ce qu'il y a à dire. Les voix chantent une parole rapide, tombent et se redressent, saluent de convenance, font poèmes et autres grimaces, adressent des formants* à la fiction d'une parole.  « (…) », «  Hummm », «  Ouh la la » citations et certitudes. *zone de fréquence, énergie sonore, acoustique de la voix.

 

Pauline Weidmann est vocaliste et autrice de pièces chorégraphiques, la parole est le sujet de ses écritures, quels mots dire depuis chaque situation, récits sociaux et perceptions sensibles. Dans un jeu au présent et aux ressorts vivants du son et du discours, elle écrit des pièces entre parole parlée, gestée et vocalisées, en relation aux lieux.

MATTHIEU BLOND, MERCURE RÉTROGRADE - 18h- scène extérieure - 50’ Conception et interprétation : Matthieu Blond 

La pièce "Mercure Rétrograde", expression dans le langage courant utilisée pour désigner un moment difficile provoqué par les astres, est une performance qui joue des spécificités du théâtre avec une diversité de costumes, de scénographies et de performativité. Matthieu Blond explore les liens entre l’astrologie et les médias, tout particulièrement la théâtralisation de la prédiction astrale. L’astrologie connaît un retour de popularité au cours du XXe siècle par sa présence dans les médias, d’abord dans les journaux, puis à la radio, à la télévision et maintenant dans les réseaux sociaux. Avec Mercure Rétrograde, ce ne sont pas seulement les astres qui deviennent source d’interprétations mais la matière même des médias-papier, le motif du papier journal devenant scénographie, costume et accessoire. Plusieurs personnages sont évoqués dont le celui de "drag queen" Tünae Xpress qui vient rythmer la dramaturgie de la pièce.

Matthieu Blond est un architecte et performeur français, né en 1989. A travers son double cursus, il oriente sa recherche sur la Performance Architecture : l'utilisation de la performance dans le domaine de l'architecture comme outil de réflexion et de projet. Après ses études, il travaille dans un cabinet d'architecture tout en étant danseur pour plusieurs compagnies. Puis il crée en 2017 Journal, une revue performée, dont il est le rédacteur en chef et le médium. Ce projet a été présenté dans différents salons d'édition, expositions ou événements publics. 

 La voix chorégraphiée par Pauline Weidmann
 
Être ensemble, n’est-ce pas se mettre à l’écoute des autres voix, des autres chants ? Ne s’agit-il pas de se montrer attentifs à des gestes différents, à d’autres danses ? N’est-ce pas entrer dans la ronde ?
 
Puisque nous croyons possible mais long de s’entendre, nous nous ferons échos d’une antre aux autres. Quintet de voix chorégraphiées, “Antres” est le fruit de travaux entamés en 2021-2022 au sein d’un laboratoire de recherches vocales. Autour de l’autrice et interprète Pauline Weideman, un compositeur (Maxime Canelli) et quatre vocalistes ( Estelle Bellemin, Anna Duval Guennoc, Mariane Moula, Solenn Caroff) sont accueillis en résidence aux Bazis du 5 au 10 juin pour participer à cette création.
 
“Antres”, c’est un espace dans lequel chaque voix est entendue dans sa singularité mais aussi dans la polyphonie qui naît de la rencontre ; c’est un temps dans lequel le geste chorégraphique se souvient des danses traditionnelles pour se créer tout neuf.
 
Cette pièce sonore et chorégraphique est proposée au public à l’occasion de la sortie de résidence le vendredi 9 juin à 19h aux Bazis (Sainte-Croix Volvestre). Entrée à prix libre.

 

 

666 questions posées au loup à découvrir aux Bazis
 
 
On peut poser bien des questions au loup de “m’entends-tu ? à  “que fais-tu ?”. L’artiste Arno Fabre va plus loin  que la comptine enfantine puisque ce sont pas moins de 666 questions qu’il lui adresse : “Te promènes-tu dans les bois uniquement quand je n'y suis pas ?”, “Comment fais-tu pour traverser les autoroutes et les frontières ?”... Il s’agit ici d’interroger la place du loup dans nos imaginaires, nos paysages, nos peurs, notre économie locale ou plus généralement dans notre environnement.
 
Arno Fabre qui vit et travaille à Toulouse a été résident au Fresnoy – Studio National des Arts contemporains de 2001 à 2003. Cet artiste plasticien a déjà proposé à l’occasion de nombreuses expositions en France et à l’étranger des installations sonores, des œuvres photographiques, des interventions paysagères…
 
“Loup y es-tu ?” était déjà proposé sous forme de livre (éditions Un thé chez les fous) et de vidéo (à retrouver sur le site de l’artiste) mais les comédiennes Isabelle Audiot et Nade Christel de la compagnie Antidote ont eu très envie de le mettre en scène : “Nous nous sentons très concernées et interpellées par ces questions documentées posées avec clarté. Une qualité importante de ce texte réside dans son humour qui nous permet de prendre de la distance et d’alléger le propos.” Leur travail sur le texte permet d'introduire le corps et les rituels au cœur de ces questions posées tout autant à la bête qu'au spectateur.
 
Représentation de “Loup y es-tu” le vendredi 2 juin à 19h aux Bazis (Sainte-Croix Volvestre). 
Entrée à prix libre.

 

Thèâtrales en couserans

Un appartement sur Uranus” et à Sainte-Croix Volvestre

Pendant deux ans, les comédiens de l’Atelier des Limbes ont travaillé les chroniques que Paul B. Preciado avait écrites pour le journal Libération et qui sont rassemblées dans un ouvrage édité par Grasset : “Un appartement sur Uranus”.

Paul (pour celui qu’il est aujourd’hui), B. (pour celle qui est née Beatriz) Preciado est un philosophe qui se coltine le corps : corps politique, corps qui refuse la binarité des sexes et assume les transidentités.

C’est dans le cadre de la programmation des Théâtrales en Couserans et avec le soutien du bistrot culturel Le Poulpe du Lac que les comédiennes (Isabelle Audiot, Nade Christel, Monique Cohendi, Christiane Cotonat, Josette Desjobert, Birgit Kaspar, Louise Paris) ont proposées au public de découvrir le fruit de leur travail sur la langue singulière de Paul B. Preciado.

Les voix de Violaine Bérot se font entendre aux Bazis

 

Au début, il y a les livres de Violaine Bérot (son dernier roman, “C’est plus beau là-bas”, est paru aux éditions Buchet Chastel et elle publie un recueil de poésies, “Nuit de noces”, aux éditions La Contre allée) qui donnent à entendre des voix multiples : celles des paysans, celles des femmes, celles des enfants…, même les voix de ceux qui ne parlent pas.
 
Ensuite, il y a le projet de faire entendre ces voix au-delà des pages des romans et de les mettre en scène. Astrid Cathala, directrice artistique et littéraire de L’Œil du souffleur éditions et cie, elle-même comédienne, chanteuse et metteuse en scène, s’adjoint les talents de Gil Angelo Gazzoli, musicien et compositeur pour créer “Les voix de Violaine”. Mêlant les mots des textes, les corps des acteurs et la musique, ce spectacle se veut une véritable pièce sonore.
 
Les trois artistes ont en commun l’attachement aux Pyrénées, qu’ils y vivent ou y travaillent, et c’est donc tout naturellement qu’ils aiment à faire entendre “Les voix de Violaine” dans ces terres rurales. Le samedi 27 mai à 19h, la résidence des Bazis constituera ainsi le cadre parfait pour se mettre à l’écoute de l'œuvre de Violaine Bérot. 
 
Rencontre avec Violaine Bérot, Astrid Cathala (L’Œil du souffleur éditions et cie) à la médiathèque de Fabas le vendredi 26 mai à partir de 17h.
 
Spectacle “Les Voix de Violaine” le samedi 27 mai à 19h aux Bazis (Sainte-Croix Volvestre) ; tarif 12€/6€.
 

Caténation#4 par Bonella Holloway

En résidence aux Bazis du 13  au 18 juin pour « Caténation#4 ». Sortie de résidence publique le samedi 18 juin à 19h.

Diplomée de l'IsdaT, l' institut supérieur des arts et du design de Toulouse, en 2014, lauréate du prix "Les amis des Abattoirs" en 2020-21,  prix qui marque l’engagement des Abattoirs, Musée- Frac Occitanie Toulouse, en faveur du développement de la création artistique contemporaine et met en avant le dynamisme de la jeune scène locale et récompense des artistes de moins de 35 ans en lien avec la région Occitanie. C’est également dans le cadre du soutien à la création émergente que nous avons invité en résidence aux Bazis  Bonella Holloway.

BH a une pratique de  la vidéo, de l'installation,  du texte et de la performance.   Tantôt documentaires, tantôt mises en scène, les images qu'elle fabrique expriment le sensible de son vécu et les questions qu'elle s'y pose. Le doute, les accidents, les erreurs ont toute leur place.

"Dans l'ensemble de mon travail je décortique des structures du vivant, des relations humaines, de la société comme une tentative  de comprendre le monde autour de moi. Dans "Caténation", je vise le paroxysme absurde et vain de cette quête : Comprendre le sens de la vie. Caténation est un terme emprunté à la chimie, détourné ici pour souligner le passage fortuit d'une idée à une autre.   Dans cette série de performances, je déploie des efforts multiples  afin de proposer une définition, sensible et fragile, de l'existence. Me moquant de la posture magistrale que je prends, je performe trois actions brèves pour chaque épisode de la série. 

Durant ma résidence aux Bazis, je vais travailler l'épisode 4 à partir de notes éparses dans mes carnets - des blagues, des colères, des découvertes fortuites, des bribes émotionnelles - des pistes diverses à explorer grâce à la salle de travail et à la solitude qu'offre le cadre."

Comme pour chaque sortie de résidence des artistes accueillis, l’équipe des Bazis sera heureuse de vous accueillir le samedi 18 juin à 19h, pour assister à Caténation#4, et participer à un moment d’échange avec Bonella Holloway autour de son projet. 

Dans le cadre de la 15ème édition du Ti’Stival, proposé par les acteurs culturels de l’ADECClassociation Les Bazis, propose à la chorégraphe et danseuse Patricia Ferrara d’investir ces espaces extérieures. Pour cette proposition immersive, Patricia Ferrara extrait des éléments de son livre Ici, là et tout autour* pour composer une installation chorégraphique. L’espace de l’ouvrage est alors diffracté et devient une version augmentée à parcourir et à expérimenter. Elle commence à danser et invite ensuite progressivement les spectateurs à la rejoindre. Chacun est alors libre de circuler d’une chose à l’autre comme il le souhaite, afin de déployer un moment poétique pris en commun.
 
*Patricia Ferrara à écrit un merveilleux livre pour enfant intitulé Ici, là et tout autour, qui montre comment la danse, lorsqu’elle s’inscrit dans un environnement, peut déployer toute une gamme d’états sensoriels, de couleurs, de formes, de vagabondages, d’élans. »
 
 
Nous vous attendons dimanche pour cette expérience en foret!
L’équipe des Bazis

" Au détour d’un verre, Loïc m’a proposé de venir quelques jours aux Bazis, à Sainte-Croix-Volvestre.
Pour quoi faire ? Pour écrire.
Sur quoi ? On ne sait pas.
Pour qui ? On ne sait pas non plus.
Il y a encore des gens qui lisent ? Oui, ça arrive, je crois.
Je lui ai dit que j’aimais bien la presse locale. Et ses noms déjà. La Dépêche. Sud-Ouest. La Montagne. La Charente libre. Nice-Matin. C’est un monde à chaque fois. Et ça me ferait rire d’écrire un feuilleton pour eux, à l’ancienne, sur du papier journal. Une nouvelle. Une bafouille. Un truc comme ça. Il y avait ça quand j’étais gosse, l’été. Des histoires en supplément pour divertir les gens dans les campings, sur les plages. Ça pourrait finir là. Ou ailleurs. Après tout, peu importe. Mais dans un titre du coin, éphémère, local, où je ferais une petite apparition. Je viendrais en commissaire Maigret. Je ferais le tour du propriétaire. Je visiterais des maisons. J’irais seul au restaurant. Je me ferais conduire par les gens du coin. Je taillerais le bout de gras sur la route en esquissant un sourire à la Bruno Crémer. Je dirais Merci pour la course. Au revoir. Je verrais bien ce que ça pourrait m’inspirer. Ou pas. Il ne faut jamais trop prévoir. Jamais trop anticiper. Ça ne sert à rien. Loïc m’a dit qu’on pourrait essayer." T.C

Information : https://www.thibaud-croisy.com

Rencontre avec Camille Tallent sur le marché qui était en résidence d’écriture  durant 10 jours dans le Couserans du 7 au 16 février 2022

Camille, vous êtes en résidence d'écriture au Bazis, pourquoi ?
Je cherchais des résidences d'écriture en Occitanie sur internet. J'ai trouvé cette résidence d'écriture, l'Oeil du Souffleur (dirigée par Astrid Cathala) qui m'a
redirigée vers Loïc des Bazis.
 

Vous êtes là pour écrire le second chapitre

 je suis au Bazis pour écrire le deuxième chapitre de Dĭlūvĭum, mon premier roman. Deux Chasseurs est une nouvelle écrite en 2021, Cette histoire racontait l’ascension de deux personnes qui recherchaient dans la montagne un être mystérieux.


Les lieux et les personnages de Deux Chasseurs sont aussi mystérieux ; pourquoi ?
Simplement pour avoir une consonance universelle et le fruit d'une concentration minutieuse sur le paysage. C'est aussi un hommage à Lovecraft et Jack London.

Vivez-vous de votre littérature ?
Non, je ne cherche pas à vivre de ma littérature. J'habite à Paris. Je suis rédacteur indépendant
et j'ai des activités de graphiste. J'ai aussi créé Paien en 2015, une maison d'édition de livres photos.

 
Quel a été l'accueil aux Bazis et comment avez-vous trouvé cette  résidence d'écriture ?
J'ai atterri à côté de Massat et par connaissances interposées, j'ai eu le contact d'Astrid Carthala qui connaît bien Loïc des Bazis . De fil en aiguille avec Loïc nous nous sommes rencontrés à Paris et ils ont accepté que je vienne pour dix jours faire cette résidence d'écriture.
 
Comment se passe la journée type d'un écrivain ?

Je suis quelqu'un qui écrit le matin. Mon cerveau est dans de bonnes prédispositions quand je me réveille. Je me lève à 6h, je prépare mon feu et je bois énormément de café. J'écris toute la matinée, mais avant je relis ce que j'ai écrit la veille. Après cette matinée, dans l'après midi je quitte les lieux de cette résidence pour découvrir les alentours.

 
Le deuxième chapitre de Dĭlūvĭum est-il une suite logique du premier ?
Pas vraiment mais les deux chapitres s'entremêlent à un moment.  La première partie est une autofiction qui se déroule dans le  sud de la France sur un territoire beaucoup plus sec que l'Ariège. Le deuxième chapitre suit la fuite d'un personnage hors de la ville.
 
Tu peux terminer sur la sensation que tu as eu en venant ici pour cette résidence :
J'ai trouvé mon rythme au Bazis. Le lieu et le paysage étaient le théâtre parfait pour écrire et trouver l'inspiration.
 

 

Reprise culturelle aux Bazis

Les associations Les Bazis et l’Œil du souffleur poursuivent cette année encore leur collaboration autour de l’évènement Prendre Corps, et proposent une troisième édition : Prendre Corps#3.
À l’honneur : la danse. Comme geste, comme signature. Corps pensant, corps dansant, corps dessinant.
Durant la semaine du 11 au 17 octobre 2021, un partenariat avec la formation Extensions et le CDCN - La place de la danse (Centre de Développement Chorégraphique National à Toulouse) a été mis en œuvre.
L’association «  Les Bazis » a proposé à Julie Nioche – danseuse, chorégraphe et ostéopathe – d’intervenir sur le territoire des Bazis. Nous parlons bel et bien de territoire, aussi bien du territoire qu’est le lieu lui-même, son studio de travail, ses espaces communs… que du territoire lié aux espaces extérieurs, la forêt qui le jouxte, le hameau qui l’abrite, les chemins qui y mènent, les spécificités d’un décor naturel…
Julie Nioche était accompagnée de Laurent Cebe  pour diriger les nouveaux étudiants danseurs, fraîchement arrivés au sein de la formation professionnelle Extensions du CDCN – La place de la danse à Toulouse.
Parallèlement, un groupe de dessinants, dirigé par Joachim Ruffat – dessinateur et paysagiste ont travaillé aux côtés des danseurs et pratiqueront le croquis. Ils interrogeront ainsi, eux aussi, le rapport au mouvement.
Un va-et-vient qui existe entre le corps qui danse et celui qui se dessine. Pour cette reprise culturel, un nombreux public avait fait le déplacement de toute la région plus particulièrement de la métropole toulousaine.
A découvrir Julie Nioche : http://www.individus-en-mouvements.com/
Laurent Cebe : https://www.laurentcebe.com/
La Place de la Danse : https://laplacedeladanse.com/ 

Résidence de création aux Bazis avec Solène et Alix


Aux Bazis actuellement, il y a une résidence avec Solène Arbel et Alix Lhoumeau . Solène étudie le théâtre au conservatoire de Bordeaux. Elle travaille avec plusieurs compagnies de la région notamment avec la compagnie des Limbes, avec qui elle entretient une complicité artistique depuis 15 ans. À Paris, elle rencontre Daniel Jeanneteau et participe à ses trois dernières créations : Les Aveugles de Maurice Maeterlinck, La Ménagerie de verre de Tennessee Williams et Le reste vous le connaissez par le cinema de Martin Crimp. Plusieurs films et performances avec des plasticiens – Julien Crépieux, Hervé Coqueret, Christine Monlezun... – lui permettent d’explorer d’autres champs de représentations. Elle collabore aux travaux du collectif De Quark depuis 2015.
Le sujet de cette résidence est de produire une création/ performance d’après le roman « Mourir et puis sauter sur son Cheval » de David Bosc
« Dérégler en soi le sens de l’orientation, se soumettre au rythme et, tour à tour, être soi-même la source de la pulsation, de la pulsion » D.Bosc
« Mourir et Puis Sauter sur son Cheval » c’est l’histoire de l’artiste peintre Sonia Araquistain. Cette histoire est née de la lecture d’un passage des carnets du poète Georges Henein :
« S.A. s’est suicidée au mois de septembre, à Londres, en se jetant dévêtue d’un troisième étage. Ce suicide ayant donné lieu, selon l’abjecte coutume anglaise, à un procès contre la défunte, où le procureur public trouva l’occasion inespérée de cracher sur tout ce qu’il reste de poésie en ce monde, nous avons pensé avec des amis et moi même, organiser en réponse un hommage international à S.A. »
Sans savoir vraiment qui était S.A. , David Bosc a écrit ce qu’aurait pu être son journal intime. Sans chercher à savoir qui était S.A., ni à monter scrupuleusement le roman, nous jouerons portés par ce qu’il nous laisse, pour continuer à échafauder cet hommage à S.A.
L’association Les Bazis est heureuse d’accueillir ce projet performatif porté par Solène. Elle est accompagnée par Alix Lhoumeau  musicien, qui effectue un travail de recherche sonore, de composition, en parallèle d’une pratique assidue de la batterie. Ils sont aux Bazis depuis le 12 Avril et nous quitterons samedi après la résidence, avec une programmation de cette performance prochainement dans le Couserans.

"Journal" poursuit sa résidence artistique et culturelle de territoire aux Bazis.

Temps forts

- “Présentation professionnelle” de Journal #02 au Ring – scène périphérique (Toulouse) - vendredi 2, samedi 3 Avril, 15h

- Présentation de Journal #02 chez l'habitant. Si vous souhaitez accueillir cette performance chez vous, veuillez nous contacter par mail

Déroulé de la résidence du 5 mars au 11 avril

Ce deuxième temps de résidence continue le cycle d'ateliers avec la classe de 5e SEGPA de la Cité Scolaire du Couserans à St-Girons pour la création d'une performance filmée. Après avoir dessiné des Unes en mars, nous les activerons par la performance de manière individuelle et collective.

Un atelier avec le groupe de danse folklorique les Biroussans aura lieu sur le weekend du 10 et 11 avril. Après une première rencontre le mois dernier, nous explorons la capacité à transformer la danse folklorique pour arriver à une performance collective qui sera présentée en juin.

Plusieurs temps de travail seront également consacrés pendant ce temps de résidence, à la composition de Nécrologie, performance faisant suite aux entretiens faits avec des habitants de Sainte-Croix-Volvestre et de Sentein.

Atelier ouvert à tous 

Matthieu Blond proposera un atelier gratuit autour du projet Journal le weekend du 22 et 23 mai 2021. Si vous souhaitez participer à cet atelier veuillez nous contacter par mail. contact.lesbazis@gmail.com

Descriptif : L'atelier portera sur la question de la mémoire et comment mettre ses souvenirs, émotions, gestes...en performance.. S'inspirant du projet “Journal” et d'autres formes de publication qui mettent en jeu la performance, nous ferons des aller retour entre des formes d'éditions (livres, affiches, carte postale...) et la performance.

Production : Les Bazis, La Région Occitanie dans le cadre d'une résidence artistique et culturelle de territoire, La DRAC Occitanie, l'ADECC

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