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Les NIOUZES de SANTA CRUZ

Les NIOUZES de SANTA CRUZ

Informations locales Ste Croix Volvestre et Ariège


Montgailhard

Publié le 22 Mai 2018, 07:49am

Catégories : #Ariège, #Animations, #Arts

Une mosaïste nouvelle résidente des Forges de Pyrène


Elle respire le bonheur. Et crée le sien en additionnant les tesselles dans ses mosaïques. Laure Bernardoni vient de rejoindre les Forges de Pyrène en tant qu’artisane-résidente, cela signifie qu’elle a désormais son atelier sur place et qu’elle crée devant le public. « C’est inouï d’avoir un espace aussi grand, se félicite-t-elle. Et surtout de pouvoir avoir un contact avec des gens qui ne connaissent pas forcément la mosaïque. Je montre comment les mosaïstes romains travaillaient et qu’est-ce qu’on peut faire de contemporain. » Des yeux, des créations diverses, des tableaux avec des fleurs, ou encore des portraits, dont un lui a valu la deuxième place au concours du meilleur ouvrier de France en 2011. La mosaïste a fait, durant trois ans, une école à proximité de Venise.
Sauf que, par la suite, les temps sont devenus durs et « j’ai pensé à me réorienter. Pour ça, j’ai suivi des études au Mirail, à Toulouse. Et cherché un job dans l’animation, notamment aux Forges de Pyrène. » Mais, à sa grande surprise, la structure touristique lui a proposé un atelier… « C’est sûr que c’est génial pour moi ! », s’exclame la Vauclusienne, qui vend également ses créations sur place. « Je suis aussi en train de créer des kits pour faire de la mosaïque chez soi. Et l’avantage, c’est que, hors saison, je vais pouvoir dispenser mes cours et stage. »
Des stages, plus ou moins longs, que propose également, tous les lundis jusqu’à juin et hors saison, Vincent Pull, vitrailliste meilleur ouvrier de France, également artisan-résident aux Forges. « Peu d’ateliers de vitrail ouvrent leurs portes. Donc 90 % des gens qui viennent ici découvrent, parce que c’est mystérieux pour eux. Ça me permet aussi de me faire connaître auprès des gens sans faire beaucoup de publicité. »
Également présent depuis peu, le ferronnier Edwin Meunier, ajoute : « Je peux travailler ici, avec les vieux outils comme j’aime et faire découvrir ces outils et mon métier. Mais c’est vrai aussi que je rencontre beaucoup d’anciens qui ont de nombreuses anecdotes et m’apprennent plein de choses ! »
CHRISTOPHE ZOIA.
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