Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les NIOUZES de SANTA CRUZ

Les NIOUZES de SANTA CRUZ

Informations locales Ste Croix Volvestre et Ariège


Municipales 2020

Publié le 12 Mars 2020, 09:47am

Catégories : #Ariège, #Couserans, #Ste Croix et Vous, #politique, #Municipales 2020

ENTENTE COMMUNALE POUR L’AVENIR DE LASSERRE 


 

Chers amis de Lasserre,

 

Le 15 mars prochain, vous devrez renouveler le conseil municipal de notre commune.

Neuf conseillers sortants dont le maire et deux nouveaux candidats solliciteront votre confiance pour continuer le travail accompli au cours de la mandature 2014 – 2020.

FINANCES COMMUNALES

  1. Endettement et charges courantes

Au cours de la mandature écoulée, la commune n’a pas contracté d’emprunt supplémentaire

par rapport à ceux de 2006 et de 2012.

De plus, nous n’avons augmenté aucun taux d’imposition car la situation financière est bonne :

un document récent du Trésor Public pour l’exercice 2018 indique un encours d’endettement de 584 euros par habitant alors que la moyenne départementale des communes comparables à la nôtre s’élève à 892 euros par habitant. Au 31 décembre 2018, le total des charges de fonctionnement s’élevait à 561 euros par habitant contre 941 euros dans l’Ariège et 835 euros dans la région Occitanie pour les communes de la strate 0-249 habitants; rappelons que ce chiffre s’élevait à 562 euros par habitant en 2012. Cela prouve que nos dépenses sont bien maîtrisées alors que nous avons maintenu notre école communale avec deux classes (effectif croissant chaque année atteignant 50 élèves au 1er janvier 2020) et que nous avons concrétisé de nombreux projets d’investissements.

Tous ces éléments nous permettent de poursuivre la modernisation des équipements communaux sans recourir à un nouvel emprunt. Le fonds de roulement au 31 décembre 2018 s’élevait à 229 520 euros.

  1. Fiscalité

Le tableau ci-dessous présente les taux des taxes locales dans quelques communes voisines et les moyennes des communes de même strate dans le département, la région et le pays :

COMMUNES

TAXE HABITATION

FONCIER BATI

FONCIER NON BATI

LASSERRE

7.53

5.85

4.75

CERIZOLS

7.77

3.48

20.76

CONTRAZY

7.19

5.09

66.90

MERIGON

7.12

3.94

29.01

MONTARDIT

10.76

4.68

124.13

STE CROIX VTRE

4.21

5.90

29.84

COMMUNAUTE COMMUNES COUSERANS PYRENEES

13.04

13.47

77.91

Moyenne départementale

au 31 / 12 / 2018

8.08

13.75

71.60

Moyenne régionale au 31 / 12 / 2018

10.06

13.88

72.24

Moyenne nationale au 31 / 12 / 2018

10.52

11.99

33.12


 

Vous constaterez que le niveau des taux de Lasserre reste en grande partie favorable aux contribuables de notre commune dont le revenu fiscal moyen par foyer au 31/12/2018 était de 17 071 euros contre 21 018 euros pour la moyenne départementale et 23 051 euros pour la moyenne nationale.

BILAN DES REALISATIONS SUR LA PERIODE 2014 – 2020

Au cours de la mandature écoulée, notre effort a porté principalement sur l’école, les bâtiments communaux et la mise en sécurité des routes départementales en agglomération.

-Ecole : compte tenu des effectifs importants, nous avons aménagé une salle de psychomotricité/repos et restructuré la classe maternelle. Nous avons réalisé la mise aux normes de la cantine scolaire, refait la peinture et changé le mobilier. Tous les ans, la commune acquiert du matériel sportif supplémentaire et offre un livre à chaque élève pour Noël. Enfin, l’aire de jeux a été réaménagée dans l’intérêt des enfants.

Après avoir acquis le terrain situé entre l’école et l’espace de la mairie, nous l’avons récemment transformé en parking destiné aux parents d’élèves et à tous ceux qui ont des problèmes de stationnement, afin de désengorger la traversée du village.

-Bâtiments communaux : nous avons procédé à la réfection de l’appartement nord de l’école, à la pose de fenêtres avec double vitrage pour l’appartement est du presbytère.

L’extension du cimetière est en cours de réalisation et comportera 62 emplacements funéraires, un columbarium et un jardin du souvenir.

-Voirie : en début de mandature, la commune a fait goudronner le départ du chemin rural N°13, puis la partie du chemin rural N°12 bis qui dessert 6 maisons à Guillou. Nous avons fait recharger le chemin rural N°21 dit de Labourdette, la piste qui dessert Fabia, le chemin rural N°17 dit de la forêt. Le début du chemin rural N°8, au Cassé, est en cours de réhabilitation jusqu’à la fontaine. Nous avons obtenu que la voie communale N°2 qui dessert la déchetterie devienne une voie intercommunale : son entretien ne sera plus à la charge de la commune.

-Sécurisation de la RD235 et de la RD 303 : dans la traversée du village, de La Crouzette et des Peyroutets, nous avons fait installer des coussins berlinois, une écluse et la vitesse a été limitée à 30 km/h. La matérialisation des arrêts de bus scolaire et des abribus contribuent à cette sécurisation. Le département envisage de supprimer, en 2020, le point noir situé sur la RD 235 (commune de Montjoie) au bas de la montée vers Lasserre.

-Qualité de vie : un défibrillateur est désormais en place à l’entrée de l’Agence Postale Communale qui a été récemment informatisée.

Lorsque le boulanger de Fabas a cessé ses tournées, nous avons créé un dépôt de pain dans la salle des fêtes (lundi et jeudi) avec l’accord d’un autre fournisseur.

 

Des séances de cinéma sont proposées, plusieurs fois dans l’année, en collaboration avec l’association cantonale Ciné Balade. La commune a poursuivi sa politique de soutien aux associations communales et cantonales qui proposent des activités culturelles, sociales ou de loisirs et continuera en ce sens.

 

Enfin, une réserve incendie de 60 m3 a été implantée au cœur du quartier des Peyroutets.

 

OBJECTIFS POUR L’AVENIR

 

Dans ce même esprit, et avec le souci inchangé de solliciter les aides financières du Département, de la Région et de l’Etat, nous vous proposons les objectifs suivants :

 

- Poursuite des travaux à l’école : l’atelier municipal actuel sera transformé en salle de sports avec création d’un mur d’escalade et d’un espace ludothèque.

 

- Assainissement collectif : la nouvelle communauté de communes a accepté de réaliser et de financer à l’horizon 2021 ce chantier important pour le bourg et les Peyroutets sur lequel viendra se greffer l’enfouissement des lignes basse tension, moyenne tension, téléphone et fibre optique qui défigurent le village. L’ancien réseau sera converti en réseau strictement pluvial à la charge de la commune. Une fois les travaux achevés, nous pourrons envisager un aménagement paysager de la source du Lens, la restauration du petit patrimoine local, l’amélioration de la traversée du village et des hameaux voire l’enfouissement des lignes au-delà du secteur initial.

 

- Cantine scolaire : nous sommes très attachés à l’élaboration des repas sur place en privilégiant les producteurs locaux et nous nous opposerons fermement à la création d’une éventuelle cuisine centrale intercommunale.

 

- Bâtiments communaux : un nouvel atelier municipal sera construit à côté de la salle des fêtes et permettra le stockage du matériel communal et périscolaire. Concernant l’église, nous devrons changer les gouttières et assainir la salle des fonts baptismaux.

 

- Dispositif de protection contre l’incendie : la commune s’est engagée à réaliser des réserves incendies dans les secteurs où les bornes incendies actuelles ont un débit insuffisant (Joulia, Auby/Fabia, Bioule, La Crouzette, Guillou).

 

- Voirie : la commission d’évaluation des charges transférées de la communauté de communes nous a donné la possibilité financière d’assurer cette compétence restituée.

A cet effet, nous avons signé une convention avec l’Intercommunalité pour que ses services assurent l’entretien régulier des voies et des chemins ainsi qu’une convention d’achat groupé qui nous permettra de diminuer le coût des futurs investissements. Nous serons attentifs à garder une voirie communale en bon état. Nous demanderons également au Syndicat Départemental de l’Energie d’installer une borne de recharge pour véhicule électrique sur le parking de l’école.


LISTE «  ENTENTE COMMUNALE POUR L’AVENIR DE LASSERRE »

Alain BARI : Professeur agrégé, Guillou - Maire sortant,

Conseiller Départemental

Rose BALAGUE : Professeur des écoles retraitée, le Village - Adjointe sortante

Josette BOINEAU : Assistante familiale, La Crouzette - Conseillère sortante

Jean-Claude ESCAICH : Retraité espaces verts, Les Peyroutets - Adjoint sortant

Fabrice HYAUMET-PAITRAULT : Conseiller technique fédéral (Handball), Le Village - Conseiller sortant

Henriette LIAU-VILLARD : Retraitée de La Poste, Le Cassé - Conseillère sortante

Brynhild MAROLE : Educatrice spécialisée, Le Village - Conseillère sortante

Magali PEDOUSSAUT : Assistante administrative, Le Village - Conseillère sortante

Joan PEREA : Agriculteur  / Artisan, Bioule - Nouveau candidat

Jean-Christian ROUX : Artisan retraité, Les Guilloumets - Nouveau candidat

 Marie-Renée TEYCHENNE : Commerçante, Le Village - Conseillère sortante

 

De l’expérience au service de tous les lasserrois.

Une équipe de diverses professions, composée d’hommes et de femmes, à parité.

Municipales à Lasserre : Renaud Darnet candidat

Renaud Darnet, 58 ans, formateur en communication (résolution de conflit et communication non violente) se présente sur la commune de Lasserre. Domicilié depuis 5 ans au village et très impliqué dans la vie associative de la commune notamment dans la création de "La Guinguette" et "La Crié publique", il se présente sans idée d’opposition à la liste sortante mais dans le but de contribuer à la vie de la commune et souhaite favoriser l’entraide, la coopération et la convivialité. Il propose de développer l’aménagement, le confort de vie et l’esthétique du village.

Correspondant
Tourtouse,  : "Ensemble agissons pour Tourtouse" présente sa liste
  • Les candidats de la liste « Ensemble agissons pour Tourtouse » tiendront une réunion publique le 13 mars.
    Les candidats de la liste « Ensemble agissons pour Tourtouse » tiendront une réunion publique le 13 mars.
 

L’équipe menée par Jacqueline Mauran, première adjointe sortante, est à l’image de la commune, un bon équilibre entre hommes et femmes, entre natifs et nouveaux arrivants partageant des valeurs communes : droiture et sens de l’intérêt général. Ils ont aussi en commun l’envie de bien vivre dans ce beau petit village remarqué pour son "âme". Beaucoup se sont déjà investis pour le village et tous veulent faire perdurer la dynamique entamée lors des deux précédents mandats. Conscients que le patrimoine historique laissé par les anciens, fierté des Tourtousains, peut-être porteur de développement et de survie du village, ils s’engagent à le valoriser et lui redonner vie.

A l’écoute de tous les acteurs économiques du village, ils souhaitent leur donner la parole et prendre en compte leurs besoins, ainsi que soutenir les initiatives nouvelles, gage de vitalité future pour le village. Ouverts aux idées novatrices mais aussi à la pérennité des traditions, ils portent le désir de rassembler autour d’un projet partagé. De même sera prise en considération la place de chacun, enfants, personnes âgées, handicapés dans l’amélioration du cadre de vie. L’équipe sera soucieuse de rendre compte de son activité, car chacun sait combien la communication est un facteur important de lien social. Elle tient également à favoriser l’initiative collective pour entretenir et embellir le village qui, en 2019, pour la première fois, a été primé au concours départemental des villes et villages fleuris, et ce grâce à l’engagement de nombreux bénévoles.

Pour vous exposer son programme, l’équipe qui se présente à votre suffrage vous invite à venir la rencontrer et poser vos questions lors de la réunion publique qui aura lieu le vendredi 13 mars, à 19 heures, à la salle des fêtes.

Tourtouse. La "Liste d’union pour la continuité de l’action communale"
  • Les colistiers.
    Les colistiers.
Publié le  , mis à jour 

L’équipe sortante et solidaire, légèrement remodelée pour plus de dynamisme sollicite à nouveau les suffrages des Tourtousains. Elle fait le choix de fédérer des femmes et hommes de 25 à 69 ans, actifs ou retraités, salariés, agriculteurs et entrepreneurs. Une équipe résolument représentative des habitants et de leurs attentes. Dans ses rangs, huit conseillers ont déjà œuvré pour la commune. La liste s’engage à poursuivre en cohérence les actions engagées lors des précédents mandats. Expérimentée et richement assortie, elle souhaite poursuivre son action sur les questions de culture et de patrimoine, d’aménagements et d’animation du village, d’écologie, sans oublier l’entretien du bien communal. Ces intentions sont décrites dans un projet qui vous sera proposé et distribué dans les maisons du village la semaine précédant le scrutin. L’équipe et ses candidats vous invitent à ouvrir vos portes, poser vos questions, donner vos avis, et proposer vos idées auxquelles ils seront attentifs.

Composition de l’équipe

Marc Bergès, Daniel Beyne, David Descoins, Delphine Litchman Leclerc, Mathieu Bertrand, Aurélien Franchi, Denis Beyne, Bernard Miramont, Ginette Beyne, Martin Domenge-Abeau, Séverine Hispa.

Municipales à Barjac:


Rencontre avec Hélène Girard et Gilbert Guillet de la liste : « Un avenir pour Barjac »

La liste se compose d’Hélène Girard Agricultrice 38 ans

Gilbert Guillet Paysan retraité 67 ans

Aline Charlot Pépiniériste 36 ans

Pauline Berthe Employé commerciale 28 ans

Monique Estrade Spencer Chanteuse Lyrique 53 ans

Pourquoi vous présentez vous à Barjac comme tête de liste dans ce petit village du volvestre ariégeois ?

Hélène : je suis agricultrice et je suis arrivée ici en 2009 avec mon compagnon. Nous avons deux enfants et avec d’autres agriculteurs, nous avons créé un GAEC avec de l'élevage de brebis et vaches, et du maraîchage. Je me suis impliquée sur le territoire par mon activité associative comme Présidente de l’association « les Gonzesses » et Co Présidente de l’association Antidot qui organise le festival « 3 Pt’its Points » à Montardit.

Si je me présente comme tête de liste, accompagnée de Gilbert retraité agricole c’est que nous souhaitons pouvoir nous impliquer davantage dans la vie de notre village. Nous aimerions que tous les âges soient représentés, et aussi qu'il y ait une meilleure représentation des femmes dans le conseil municipale.

Gilbert : Je suis retraité paysan et nous avons transmis nos terres à de jeunes agriculteurs qui se sont installés en bio sur la commune . C’est une continuité d’un travail accompli depuis de nombreuses années sur la commune. Je suis aussi président d’une association Sylvestre GDF qui regroupe des propriétaires forestier et gérer de façon douce la forêt et de la Pastorale Pyrénéene qui travaille sur le massif Pyrénéen à la mise en place de moyen de protection des troupeaux contre la prédation.

Cette liste ne se compose que de cinq personnes alors que vous pouviez y placer 7 personnes pourquoi ?

Nous souhaitons ouvrir notre liste car dans un petit village comme le notre, même si plusieurs listes se présentent, cela nous parait évident qu'il faudra travailler ensemble. Nous voudrions aussi instaurer de la démocratie participative et des consultations, pour permettre aux habitants du village de pouvoir prendre part aux projets de et que ce ne soit pas que le conseil municipal qui décide.

Hélène qu’elles sont les actions qui pourraient s’instaurer au village ?

Nous allons travailler sur les liens et la communication entre le conseil municipal et les habitants du village(consultations, comissions, réunions). Nous voulons recréer du lien entre les habitants du village en proposant des activités, des moments conviviaux, comme des soirées de projection de cinéma par exemple, des chantiers participatifs . Ce qui nous anime aussi c’est la mise en valeur du village sur le patrimoine bâti et naturel  et rendre la place du village plus attrayante.

 

Yvan GROS pour un quatrième mandat, avec une liste partiellement renouvelée, composée de 6 femmes et 5 hommes, se présentent pour continuer à gérer cette commune comme ils le font depuis plusieurs années, en conciliant autant que possible la maîtrise de la pression fiscale avec la réalisation de travaux nécessaires à l’amélioration du cadre de vie.

GROS Yvan

DUFOUR Ernest

CIAIS Jean-marie

ARNAULT MACAU Sabine

GAYCHET MIGLIOLI Nathalie

VIOLETTA Véronique

REY Francis

CAZEAUX Martine

TOURNIER Jean-françois

TIEVANTS Pascale

SOULA Sandrine

Après 32 ans à la tête de la municipalité de Fabas, le maire Simon Bavard ne briguera pas un nouveau mandat. Ainsi il tourne une page pleine d’activités et de réalisations au service de sa commune. Il a souhaité laisser sa place à un conseiller municipal élu depuis 6 ans, Jean-Pierre Saint-Germes, pour mener la liste "Pour Fabas" aux prochaines élections municipales des 15 et 22 mars.

Cette liste est constituée de 5 conseillers sortants et de 6 nouveaux candidats, tous très motivés et enthousiastes à l’idée de porter de nombreux projets.

Jean-Pierre Saint-Germes est résolu avec son équipe à "se projeter vers l’avenir afin d’insuffler une dynamique pour l’ensemble de la population fabassienne, autour d’un projet commun où les Fabassiens seront concertés par une politique de communication interne et pourront aussi être acteurs avec la constitution d’un conseil citoyen participatif. Celui-ci sera une force de propositions et d’actions que le conseil municipal s’évertuera à animer et à soutenir pour travailler main dans la main dans l’intérêt de notre commune et de sa population".

À cet effet, une réunion publique de présentation de la liste et de son programme aura lieu le samedi 7 mars, à 14 heures, où tous les Fabassiens sont invités à venir débattre des projets et enjeux à venir.

La liste "Pour Fabas"

Voici la composition de la liste "Pour Fabas", emmenée par Jean-Pierre Saint-Germes : Bernard Seille, infirmier retraité, 65 ans ; Jean-Daniel Berges, technicien territorial retraité, 72 ans ; Sabine Morere, aide-soignante, 46 ans ; Philippe Capblanquet, agriculteur, 55 ans ; Fabienne Bacquié, cadre de santé retraitée, 68 ans ; Jean-Pierre Saint-Germes, cadre des assurances, 54 ans ; Michel Raymond, planificateur de production, 58 ans ; Sandrine Manau, ambulancière, 51 ans ; Olivier Laurent, enseignant 50 ans ; Michel Estaque, artisan électricien, 53 ans ; Lois Santanac, agriculteur, 40 ans.

Habiter dans la commune où l’on se présente, est-ce obligatoire ?

Sondage : la grande majorité (83 %) des internautes pense qu'un candidat à l’élection municipale doit obligatoirement habiter dans la commune où il se présente

Code électoral

Mais selon le code électoral, ne pas habiter dans la commune où l’on se présente est pourtant possible. Le candidat doit justifier de sa capacité électorale et d’une attache fiscale avec la commune. Pour prouver sa capacité électorale, il faut présenter une attestation d’inscription sur la liste électorale d’une autre commune, ou, si le candidat n’est inscrit nulle part, présenter soit un certificat de nationalité soit une carte nationale d’identité en cours de validité, ainsi qu’un bulletin n°3 du casier judiciaire délivré depuis moins de trois mois pour que le candidat puisse établir la disposition de ses droits civils et politiques.

La démonstration de l’attache fiscale avec la commune est un peu plus complexe. Soit le candidat prouve qu’il est inscrit personnellement au rôle des contributions directes dans la commune où il se présente au 1er janvier 2014, soit il délivre une copie d’acte notarié établissant qu’il est devenu l’année précédant celle de l’élection propriétaire d’un immeuble ou locataire d’un immeuble d’habitation, soit il produit une attestation des services fiscaux justifiant qu’il devait être inscrit au rôle des contributions directes au 1er janvier 2014.

Du côté des candidats

« La vie privée du candidat, l’endroit où il habite et la personne avec qui il couche ne regarde personne, considère Yves Jégo, député-maire UDI de Montereau-Fault-Yonne, candidat à sa réélection et qui possède deux appartements annexes à Montereau et Paris ainsi qu’une résidence principale à La Grande-Paroisse, à cinq kilomètres de Montereau. Ce qui compte pour les électeurs, c’est de savoir si vous êtes efficace ou pas. Un maire doit connaître sa commune – c’est mon cas puisque cela fait 28 ans que je suis arrivé à Montereau – et être là lorsque l’on a besoin de lui. »

À l’annonce de notre sondage, nombreux sont les candidats à s’être mutuellement accusés de ne pas habiter la commune où ils se présentaient, notamment à Melun et Fontainebleau. Du côté de la ville préfectorale, les opposants de François Kalfon (candidat PS) affirment que ce dernier ne vit pas à Melun mais à Pantin (Seine-Saint-Denis), ce dont l’intéressé se défend vigoureusement : « J’habite à Melun depuis le mois de mai dernier et mes détracteurs n’ont qu’à aller vérifier les listes électorales melunaises pour constater que mon nom y figure bien ! Tout ça, ce ne sont que des rumeurs. Il faudrait plutôt demander par exemple à Denis Jullemier (candidat SE) si Boissettes est une belle et agréable commune, puisqu’il y habite ! » Réponse de Denis Jullemier : « Je suis né à Melun, j’y vis et mes enfants y sont scolarisés. J’ai en effet par le passé possédé une maison à Boissettes, mais elle est en vente depuis deux ans maintenant. Je tiens à signaler que notre liste est « made in Melun », contrairement aux listes concurrentes. »

 

Le cas de Richard Duvauchelle (candidat UMP) à Fontainebleau est à nuancer. Le patron de l’hôtel l’Aigle Noir, inscrit sur les listes électorales de Fontainebleau depuis quelques mois seulement, est, et a toujours été Bellifontain. Il a d’ailleurs été élu à Fontainebleau auprès de Paul Séramy (maire de 1959 à 1992) et possède une adresse place Napoléon Bonaparte. Ses opposants, notamment le camp de l’actuel maire Frédéric Valletoux (candidat dissident UMP) l’attaquent néanmoins sur son statut d’adjoint à la Chapelle-la-Reine, village où il possède une maison. Ce à quoi l’équipe de Richard Duvauchelle rétorque : « Le maire sortant n’habitait pas encore Fontainebleau que Monsieur Duvauchelle était déjà élu à la ville ! »

Nicolas FILLON

Montardit municipale 2020 ensemble continuons

Nous présentons ici notre liste municipale 2020 dans la stabilité. Une seule fille est venue nous rejoindre. L'expérience acquise durant le précédent mandat nous sera précieuse pour les années à venir...Elle a vu la réalisation de travaux importants de sécurisation de la traversée du village, une acquisition d'un batiment transformé en logement communal, la mise aux normes des assainissements des logements, une bonne maîtrise des économies d'énergie par une meilleure isolation, l'acquisition de parcelles de terrain pour la création de trois réserves d'eau pour la sécurité incendie et la protection des hameaux. Une maîtrise des coûts par des dossiers de subventions anticipées.

C'est bien une équipe municipale par sa disponibilité, sachant donner de son temps, la connaissance des hameaux, la réponse aux besoins par l'anticipation à l'aménagement de notre commune qui voit au dernier recensement un accroissement de sa population.

La motivation d'une équipe dynamique est bien ainsi reconduite pour faire évoluer un programme de modernisation et répondre aux besoins de notre commune.

Bien vivre ensemble avec les deux cents quinze habitants de Montardit

Francis Respaud ne se représente pas aux prochaines municipales à Mauvezin de Sainte Croix. Pourquoi ? Il nous explique tout durant un 1/4 h au micro du journaliste local !

Retrouvez la campagne en allant sur facebook/Municipales 2020 à Ste Croix et allez y de votre commentaires !

Les voeux de Francis Respaud à Mauvezin de Sainte-Croix

Ils étaient nombreux en ce dimanche ensoleillé à avoir répondu présents à ce rendez-vous annuel.
Après avoir remercié les personnes présentes, le maire Francis RESPAUD souhaitait la bienvenue aux nouveaux habitants.
Dans un ton plus solennel il rendait hommage aux 4 Maires décédés au cours de cette  dernière mandature et plus particulièrement à ceux qu'il qualifia de « ses Amis », Jean BOISVERT maire de Bedeille et dernièrement Aline LONG TORREL maire de Contrazy.

Il formula ensuite ses vœux les plus sincères à l'assemblée et à tous les Mauveziniens, vœux de bonne Santé, de bonheur, souhaitant aussi appaisement et Paix : « alors que la violence tente de bousculer notre quotidien, violence qu'il ne faut surtout pas  banaliser ; Ici à Mauvezin dans un écrin de nature et de Paix, loin de la morosité nationale».
Ajoutant ; On en parle beaucoup, mais ce qui est important c'est de comprendre que c'est chacun de nous qui est acteur du fameux « Bien vivre ensemble » qui commence par le RESPECT de l'autre, des autres. 

"Aujourd'hui le temps est venu pour moi de passer le flambeau, la fonction a ses exigences, l'investissement personnel est important, je suis convaincu que par souci d'efficacité il ne faut pas trop vouloir durer et il me semble aussi très utile de se renouveler.
Voilà pourquoi j'ai décidé de tourner une nouvelle page du livre de ma vie.
Aussi en mars, je mettrai fin à mon mandat de Maire".

J'en profite pour remercier aussi les Services de l'Etat, le Conseil Départemental et le district de St-Girons/Ste-Croix, le SDE09, la Gendarmerie, le SDISS de l'Ariège et le corps de pompiers du Mas-d'Azil, tous ont été de précieux et indéfectibles partenaires.


"Toutefois je m'autoriserais à revenir sur les réalisations effectuées en 2019 en citant : l'aménagement esthétique des réseaux, effacement des 2 principaux points noirs, la réalisation du projet de prévention Incendie. Bonne et heureuse année à toutes et tous conclut il !

Questions à Jean Doussain, M.le Maire de Sainte Croix Volvestre

Serez vous candidat aux prochaines élections municipales ?

Oui effectivement, comme je l'ai dit lors des voeux de la municipalité en Janvier. Je serai candidat pour un prochain mandat.

Qu'est-ce qui vous pousse à vous représenter ?

Ce qui, me pousse, c'est à la fois de continuer une oeuvre qui n'est pas achevée. On n'achève jamais son oeuvre, mais j'ai été profondément marqué par les inondations du mois de Juillet 2018. Il reste pas mal de travaux à faire suite à ces inondations en particulier ceux du pont, la route des Bazis et le terrain de pétanque qui n'ont pas pu être réglés parce qu'on a eu les subsides de l'état qu'en septembre 2019 et donc on n'a pas pu mettre en oeuvre tout ce qui était à notre portée pour réaliser ces travaux. Quand je descend du Béretté et que je vois ce pont j'ai une petite boule au ventre car j'ai l'impression de ne pas avoir suffisamment travaillé. Donc je souhaite continuer à améliorer le mieux possible le village.

Lors de ces 6 dernières années quelles sont les réalisations dont vous êtes le plus fier ?

Je ne peux pas dire que je suis fier d'une réalisation plus qu'une autre. Lorsqu'on a des projets en tête on essaye de faire aboutir ces projets. Bien sûr il y a tout ce qui est demande d'aide et qui prend du temps. On en a réalisé quelles unes, mais c'est par petits à coup ! Je n'ai pas de réalisation dont je suis le plus fier. Je crois que quand on arrive à faire avancer le village au travers de petites réalisations ou de plus grosses, on est fier mais surtout pour la population.

Aurons nous une maison médicale à Ste-Croix comme chez nos voisins de Prat, Castillon et St Girons financée par la communauté de communes Couserans Pyrénées ?

Sur la maison médicale, effectivement dans ces villages, c'était des projets qui étaient portés par les anciennes communautés de communes et qui avaient déjà commencés bien en amont. Aujourd'hui elles sont en phase d'être réalisées avec l'aide de la communauté de communes mais qui ne finance pas tous les projets. On réfléchi à tout ça mais il y a aussi l'agence de santé avec tous les acteurs de santé qui doivent être pris en compte. On aura peut être pas pas une maison médicale mais une maison de santé éclatée qui permettrait d'avoir le médecin la où il est et et d'en faire venir un autre.

Une pétition contre l'antenne relais mobile FREE circule dans le village, quelle est votre position à ce sujet et allez vous revenir sur votre accord sur cette antenne de 45m de haut ?

L'accord qu'on a signé vient de l'état qui nous a demandé s'il y avait des zones blanches dans notre secteur. Effectivement nous avions la zone qui couvre la route de Cazères, le secteur du moulin des prés on a fait de cette blanche à l'état. On a eu la loi ELAN qui nous obligeait à couvrir ces zones blanches. Il y a eu un appel d'offre. Ici c'et FREE qui a remporté le marché. Ces opérateurs nous avaient demandé si nous avions des terrains communaux. Comme nous n'en n'avons pas ils ont contacté les propriétaires privés. Ce projet à la commune nous est arrivé de plein fouet et on nous a demandé l'accés au chemin communal pour placer cette antenne. Voilà où on en est actuellement. J'ai reçu les riverains pour évoquer les problèmes qui étaient liés à l'antenne et surtout à la puissance des ondes. Comme il y a quelque chose qui me permet de le faire, Je vais demandé à l'agence nationale de santé sanitaire pour faire une étude du voltage, car à priori le voltage dépasse la norme autorisé et je vais en faire part à la préfecture. Si un jour il y a un pépin et que l'on ne puisse pas joindre les secours à cause d"une zone blanche on me dira, M le Maire à une époque vous aviez la possibilité de couvrir cette zone ! Je ne veux pas que ça m'arrive.

Ste Croix accueille des nouveaux arrivants avec des enfants qui remplissent l'école du village. C'est un signe que vous acceptez les différents modes de vie d'une nouvelle population.Est-ce que cela vous réjoui ?

Oui, bien sûr lorsqu'on garni une école qui chaque année a de plus en plus d'enfants, l'an prochain il y en aura 71 ! Le mode de vie et les personnes qui viennent, moi je n'ai pas de jugement à poser sur eux. L'important c'est qu'ils se plient aux règles de l'éducation nationale et aux règles de vie dans un village qui est le respect de l'autre, de certaines règles de sécurité. Après moi, je suis très heureux d'accueillir toutes les personnes qui souhaitent s'installer au village. Parce que ça fait vivre les commerces. On a l"épicerie, la pharmacie; les services de soins ce qui permet de les faire vivre le plus longtemps possible et c'est le souhait d'un maire et de son conseil municipal ! Et puis tous ces enfants viennent à la cantine scolaire c'est que les services proposés par la municipalité sont sains, intéressants et ça j'en suis fier.

Municipales 2020 Jean Doussain répond à nos questions !

Les élections municipales 2020 auront lieu les 15 et 22 Mars
 

par Aurélien Hélias

 

Elections municipales 2020

Le renouvellement des maires des quelque 34 970 communes se tiendra les 15 et 22 mars 2020. L'exécutif en a fait l'annonce ce mardi 16 juillet. A noter: du fait des communes nouvelles, près de 1 700 maires n'auront pas besoin d'être remplacées après la fusion de leur commune avec une ou plusieurs autres durant ce dernier mandat.

 

« Convocation des électeurs aux élections des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers métropolitains de Lyon » : c’est par un communiqué au ton laconique que le ministère de l’Intérieur a dévoilé les dates des deux tours du prochain scrutin municipal : les 15 et 22 mars  2020.

Les candidats auront jusqu’au jeudi 27 février pour déposer leurs candidatures en préfecture. Suite à une récente réforme de la procédure d’inscription sur les listes électorales, les citoyens disposant du droit de vote et désireux de participer à ces élections auront jusqu’au vendredi 7 février 2020 pour en faire la demande.

Pour rappel, les élections municipales ont lieu tous les six ans. Seule exception : le scrutin de 2007 avait été reporté d’un an à 2008, portant le mandat des maires de l’époque à sept ans, afin de ne pas créer « d’embouteillage » électoral avec la présidentielle et les législatives du printemps.

Les élections municipales, ça marche comment ici ?

Le scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, le scrutin majoritaire est la règle. Des listes sont constituées, mais elle peuvent être incomplètes et ne pas respecter la parité hommes-femmes. Les candidatures isolées sont également autorisées. Et les électeurs peuvent rayer certains noms, ou "panacher", c'est-à-dire ajouter sur une liste des noms appartenant à une liste concurrente. A partir de cette année, on ne peut plus ajouter le nom d'une personne qui ne s'est pas porté candidat.

Lors du dépouillement, on dénombre les voix obtenues par chaque candidat (et non par chaque liste). Pour être élu à l'issue du premier tour, il faut remplir deux conditions : atteindre la majorité absolue des suffrages exprimés (50% plus une voix), mais aussi recueillir un nombre de voix égal ou supérieur à 25% des inscrits.

Les sièges non attribués à l'issue du premier tour le sont au second. Les candidats qui recueillent le plus grand nombre de voix complètent le conseil municipal.

Vous élisez aussi les conseillers communautaires

Un rattachement obligatoire. Depuis le 1er janvier 2014, toutes les communes (sauf Paris et celles de la petite couronne) doivent obligatoirement être rattachées à une intercommunalité. Selon la taille des collectivités concernées, il peut s'agir d'une communauté de communes, d'une communauté d'agglomération, d'une communauté urbaine ou d'une métropole.

Avant cela, les représentants des communes dans ces établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) étaient désignés en leur sein par chaque commune lors d'un vote en conseil municipal.

Désormais, dans les communes de plus de 1 000 habitants, les élus pressentis pour siéger dans les EPCI seront connus avant l'élection municipale et figureront clairement sur le bulletin de vote. 

Les fonctions d'un conseiller municipal sont multiples. Pour les assurer, il peut parfois toucher une indemnité. Voir ainsi le salaire d'un conseiller municipal.

Représentation des électeurs

Les conseillers municipaux ont, pour la plupart, une coloration politique. Ils ont été élus parce que leur programme, leurs orientations politiques ont été plébiscités par une majorité de citoyens électeurs. Ceux-ci attendent en retour que le conseiller municipal respecte ses promesses, défende leurs opinions et réponde à leurs besoins. Cependant, le rôle d'un conseiller municipal est avant tout de représenter tous les citoyens et de répondre aux besoins de la collectivité sans favoriser aucun intérêt particulier. Si une demande ou une plainte individuelle lui est soumise, il devra y répondre conformément à la politique municipale et sans nuire à l'intérêt général.
 

Elaboration de la politique municipale

Le rôle d'un conseiller municipal est de voter le budget préparé par le maire et les services municipaux, d'approuver les comptes en fin d'exercice, de décider des travaux communaux à réaliser, d'organiser et de créer les services publics municipaux, de gérer le patrimoine communal, d'aider au développement économique de la ville. Ces fonctions doivent être remplies conformément aux priorités et orientations politiques déterminées par le maire. Le conseil municipal statue par voie de délibérations que le maire est tenu d'exécuter, sauf s'il les juge contraires à l'intérêt général.

Le conseiller municipal : un grand électeur

Le conseiller municipal a le pouvoir d'élire non seulement le maire et ses adjoints, mais également les représentants de la commune dans les instances intercommunales. Dans les communes de plus de 9 000 habitants, il est appelé, en sa qualité de grand électeur, à élire les sénateurs. Pour les communes plus petites, un ou plusieurs délégués pourront être élus à cette fin parmi les conseillers.
 

Un rôle distinct des adjoints et du personnel communal

Les adjoints sont élus par les conseillers municipaux pour suppléer le maire ou exercer une mission particulière : habitat, voirie, environnement, culture... Quant au personnel communal, il est chargé de mettre en oeuvre les programmes décidés par les conseillers municipaux et d'élaborer des procédures pour faciliter leur exécution. La réussite d'une politique municipale passe nécessairement par la mise en place d'une communication fructueuse entre tous les acteurs de la cité. Et c'est aussi le rôle d'un conseiller municipal d'être un bon communicant.

 

 

Dans le canton du Volvestre Ariégeois, voici le point actuellement !

Au sujet des municipales :  Barjac NSP, Bédeille le maire est dcd, Mérigon NSP, Montardit OUI, Ste Croix NSP, Contrazy La maire est décédée, Mauvezin NSP, Fabas NON, Cérizols NSP, Lasserre Oui, Tourtouse Non, Bagert NSP, Pas plus d'info pour l'instant il faut comme d'habitude attendre l'ouverture officielle et les tracts qui vont avec !.

NSP c'est ne sait pas ou bien ne se prononce pas !

Pourquoi ça ne se ferait pas à Ste Croix cette "forme" de démocratie participative ?

Pourquoi ça ne se ferait pas à Ste Croix cette "forme" de démocratie participative ?

Pourquoi ça ne se ferait pas à Ste Croix cette "forme" de démocratie participative ?

Pourquoi ça ne se ferait pas à Ste Croix cette "forme" de démocratie participative ?

Pourquoi ça ne se ferait pas à Ste Croix cette "forme" de démocratie participative ?

Pourquoi ça ne se ferait pas à Ste Croix cette "forme" de démocratie participative ?

L'humour peut être l'occasion de faire passer des messages sérieux. Ainsi, certains maires ont choisi de recourir à des arrêtés municipaux pour le moins surprenants.
 

Principale motivation de ces maires qui ont posé des interdictions absurdes à travers ce que l'on désigne comme une « communication paradoxale » : alerter les pouvoirs publics sur la situation désespérée que leurs territoires ruraux doivent affronter.
 

1. Interdiction de tomber malade

« Vu la difficulté d'obtenir un rendez-vous chez un médecin, considérant la pénurie de médecins, il est interdit aux Génovéfains de tomber malade », peut-on lire sur l'arrêté pris par André Jean, le maire de Sainte-Geneviève-des-Bois (Loiret, 1 080 habitants), pour alerter les représentants de l'État. Un arrêté qu'il qualifie de « coup de gueule contre la désertification médicale : nous avions 8 médecins sur le canton, nous n'en disposons plus que de 2 pour 11 500 habitants. Le maire que je suis se sent seul face à cette pénurie de médecins. Les parlementaires, malgré leur soutien, ne souhaitent pas déposer une proposition de loi qui viserait à imposer aux nouveaux médecins d'exercer en zone rurale les premières années.

Nous avons été en pourparlers avec un médecin algérien prêt à s'installer ici, mais la législation française lui impose un stage de 3 ans. Nous étudions la possibilité d'attirer un médecin en le salariant mais nous sommes totalement abandonnés face à cette situation. » Précision : la préfecture l'a sommé de retirer son arrêté. À Ychoux (Landes, 2 265 habitants), le maire, Marc Ducom, s'était aussi illustré en 2018 avec un arrêté similaire. Il avait interdit à ses administrés de tomber malade, les deux derniers médecins du village partant à la retraite en 2019. Malgré une Maison de santé qui a coûté 1,2 M€ à la commune, ses efforts pour leur trouver des remplaçants sont restés vains.
 

2. Interdiction de mourir

À Cugnaux (Haute-Garonne, 17 771 habitants) en 2007, comme au Lavandou (Var, 5 759 habitants) en 2000, c'est à la mort que les édiles se sont attaqués, en interdisant « à toute personne ne disposant pas de caveau de décéder sur le territoire de la commune » et en menaçant les contrevenants d'être « sévèrement sanctionnés » pour leurs actes. Les deux maires entendaient protester contre la surpopulation de leur cimetière.
 

3. Distribution municipale de Viagra


En mai dernier, Jean Debouzy, le maire de Montereau (Loiret, 599 habitants), a pris un arrêté pour le moins surprenant pour alerter sur la fermeture d'une des classes de la commune. L'arrêté annonçait la distribution de pilules de Viagra aux couples de 18 à 40 ans « afin de leur donner toutes les chances de conception et préserver ainsi l'école de la commune ». Il assume aujourd'hui son buzz médiatique : « L'objectif était de faire du bruit. Et le pari est réussi puisque nous avons eu les honneurs de 4 télévisions et 22 articles de journaux en France, sans compter les médias internationaux ! » 

Il est d'ailleurs convaincu que la publicité autour de cette affaire lui a permis de sauver sa classe pour les prochaines années : « Les gens ont entendu parler de Montereau et nous avons eu plusieurs familles qui se sont installées ici depuis. De 72 enfants, nous sommes passés à 85 pour la rentrée prochaine et 90 en prévision pour la rentrée 2020. Nous allons même viabiliser un hectare de terrain à très bas prix pour poursuivre notre entreprise de séduction », explique-t-il, déterminé.
 

4. Interdiction aux moustiques de survoler la commune

D'autres maires ont pris des arrêtés loufoques pour exprimer leur impuissance en réponse à des administrés trop exigeants. Ainsi, le maire de Briollay (Maine-et-Loire, 2 898 habitants), lassé par les innombrables interpellations des habitants, a pris un arrêté radical suite à la multiplication des moustiques après les crues de juin 2018 : il leur a purement et simplement interdit de survoler sa commune. Une manière humoristique de signifier à ses habitants qu'il ne pouvait rien faire de plus au-delà des mesures déjà prises et des pièges installés.
 

5. Obligation au soleil de se présenter

À Challans (Vendée, 20 303 habitants), ce sont les récriminations de ses administrés à l'égard de la météo qui ont poussé le maire, Serge Rondeau, à prendre en février 2018 un arrêté municipal pour le moins inhabituel. Le texte impose au soleil de « se présenter tous les matins du lundi au dimanche dans la ville de Challans, et par extension à tout le département de Vendée », autorise la pluie « seulement trois nuits par semaine afin de maintenir à niveau la nappe phréatique », et, enfin, charge « le commandant de la brigade de gendarmerie et le responsable de la police municipale de l'exécution du présent arrêté ».
 

6. Interdiction aux chiens d'aboyer

Certains arrêtés peuvent être sujets à polémiques. C'est le cas à Feuquières (Oise, 1 431 habitants), en février dernier, où le conseil municipal a adopté une délibération pour interdire aux chiens d'aboyer. Lassés des aboiements répétés des chiens de leur voisin, plusieurs riverains avaient présenté une pétition au maire de la commune, Jean-Pierre Estienne, pour l'interpeller sur la situation. L'élu a alors décidé de proclamer qu'il est interdit, de jour comme de nuit, de laisser un chien dans son enclos sans que son gardien ne puisse à tout moment faire cesser ses aboiements prolongés. Et, un chien dont le comportement trouble le repos des personnes doit être tenu enfermé, nuit et jour, par son propriétaire. À défaut, les contrevenants risquent une amende de troisième catégorie, soit 68 €. Mais les associations de défense des droits des animaux ont très mal pris cet arrêté hallucinant.
 

7. Interdiction aux ours de divaguer

L'humour est enfin utilisé par certains maires pour contester des décisions gouvernementales qu'ils estiment dangereuses pour leurs administrés. C'est le cas d'Alain Servat, maire d'Ustou (Ariège, 315 habitants), et fermement opposé à la politique de réintroduction des ours. En 2017, il a pris un arrêté municipal explicite : « Considérant que l'introduction de l'ours est dangereuse, inopportune et incompatible avec les activités pastorales et touristiques ; considérant que la commune d'Ustou ne peut tolérer plus longtemps la présence illégale de prédateurs introduits par l'État sans procédure de consultation, est interdite la divagation des ours sur tout le territoire de la commune. » On imagine certes mal un ours prendre connaissance de l'arrêté et passer son chemin mais cette décision, à la portée toute symbolique, a permis d'ouvrir un débat public sur la politique de réintroduction d'espèces dangereuses notamment lorsqu'elles déciment des troupeaux.
L'imagination des maires n'a pas de limites lorsqu'il s'agit de défendre les intérêts de leurs communes. Gageons que ce genre d'initiatives n'en est qu'à ses balbutiements, et que fleuriront d'autres arrêtés contre le chômage, la pauvreté ou le réchauffement climatique.

Avis de recherche

En 2018, le maire de Castillon-la-Bataille (Gironde, 3 160 habitants), Jacques Breillat, a lancé une campagne pleine d'humour pour dénoncer « le double discours de l'État ». Alors que sa commune était classée en Zone de sécurité prioritaire (ZSP), trois gendarmes mobiles devaient, en principe, renforcer les effectifs de la brigade de gendarmerie. Or, depuis six mois, ces renforts avaient été retirés. Las d'attendre, le maire a lancé un « avis de recherche pour disparition inquiétante ». Une affiche, avec logos de la gendarmerie et du ministère de l'Intérieur, a été placardée chez les commerçants de la commune et diffusée sur les réseaux sociaux. Une campagne qui a fait le buzz.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
7
Une seule solution:faire barrage, par tous les moyens à la dictature en marche en votant tout sauf macron.Une illustration récente de l’autoritarisme rampant qui envahit la France : une circulaire du ministère de l’intérieur interdisant le nuançage politique des résultats des élections dans les communes de moins de 9000 habitants (représentant pas moins de la moitié du corps électoral !).Cette circulaire est attentatoire aux libertés fondamentales (droit d’expression) et devrait donc faire l’objet d’une procédure d’annulation devant les juridictions appropriées (Tribunaux administratifs/Conseil d’Etat) .La République démocratique est menacée dans ses fondements : tout sauf macron !
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents