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Les NIOUZES de SANTA CRUZ

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Décès brutal d’André Rouch

Publié le 3 Janvier 2019, 09:17am

Catégories : #Ariège, #Couserans, #politique

La Bastide-de-Sérou

Des centaines de personnes aux obsèques d’André Rouch


Au son de l’accordéon, sur une chanson qu’aimait André Rouch, la foule a envahi l’allée qui mène jusqu’à la petite église d’Alzen, bien trop petite évidemment. Dans le froid, plusieurs centaines de personnes ont assisté ainsi à l’hommage qui a été rendu au maire d’Alzen, président du parc naturel des Pyrénées Ariégeoises, conseiller départemental de l’Ariège, emporté lundi après-midi à l’âge de 70 ans par un malaise cardiaque.
« Un bâtisseur », a souligné la présidente de région, Carole Delga, dans un message de condoléances. « Un visionnaire », a rappelé Alain Metge, maire de La Bastide de Sérou en référence au cabinet médical ouvert en 2004… trois ans avant la loi qui a créé les maisons médicales. « Un maire qui a su embellir, développer, dynamiser et repeupler sa commune », a énuméré Christian Gabet, l’adjoint d’André Rouch « Un village « dont il connaissait chaque habitant », a fait remarquer son autre adjointe, Martine Froger. « Alzen, c’était son premier laboratoire de l’action publique », a précisé Henri Nayrou, président du conseil départemental. Un laboratoire pour un élu qui vivait pour son territoire et œuvrait chaque jour pour son développement. Certaines de ses réalisations comptaient plus particulièrement à ses yeux : la cuisine centrale, la ferme d’Icart… Un visionnaire et un bâtisseur… Et ses qualités en ont fait une figure marquante de la vie politique ariégeoise : président, durant dix-huit ans, de la communauté de communes du Séronais, conseiller général, puis conseiller départemental, président du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises… Il y a imposé sa marque, dans tous les sens du terme. Hier, à Alzen, beaucoup ont souligné son engagement, sa capacité de travail incroyables.
Beaucoup étaient tristes, aussi, d’avoir perdu un ami et avaient la gorge nouée. Henri Nayrou, comme Michael Weber, président de la fédération des Parcs naturels, avaient écrit leurs discours au présent, s’adressant directement à André Rouch, comme pour désamorcer la fatalité. L’émotion était vive. « On entendra longtemps l’écho de ta voix entre l’école, la mairie et la salle des fêtes », a résumé Christian Garbet.
LAURENT GAUTHEY

il avait 70 ans

Maire d’Alzen depuis 1989, président du parc naturel des Pyrénées Ariégeoises depuis sa création, André Rouch, 70 ans, s’est éteint hier après-midi, terrassé par un malaise cardiaque.

Le décès brutal d’André Rouch, président du Parc Naturel régional


À l’heure où les Ariégeois faisaient leurs courses de dernière minute pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, André Rouch, l’âme du Parc naturel régional, dont il était président depuis sa création, s’est éteint hier après-midi, terrassé par un malaise alors qu’il se trouvait chez lui, à Alzen, commune dont il était maire depuis 1989. Les pompiers de La Bastide-de-Sérou ont été appelés. Mais la crise cardiaque a emporté cet homme qui a marqué la vie politique ariégeoise au cours de ces trente dernières années.
Et notamment avec la création du PNR, impulsé par Henri Nayrou en 1997. En mars 2005, il cosignait avec Frédérique Massat, alors vice-présidente du conseil régional Midi-Pyrénées, un vibrant appel pour la création de cet outil « pour préparer le renouveau de notre territoire difficile, certes, mais qui a de l’avenir ». Le projet allait aboutir en novembre 2009, porté sur les fonts baptismaux par le président de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy. Suivront la création d’une marque du PNR, mais aussi la réintroduction des bouquetins, une idée chère à Michel Sébastien, militant infatigable de cette cause. Ils avaient disparu depuis près de cent ans dans les Pyrénées : les premiers individus seront relâchés en 2014, sur la commune d’Ustou, dans le cirque de Cagateille, sous les yeux satisfaits et amusés d’André Rouch.
Au conseil départemental, c’était le référent pour tous les sujets agricoles. « Un homme de terrain, un homme de territoire. Il portait son territoire en lui », confiait hier soir Henri Nayrou, président du conseil départemental, atterré par cette disparition. Les deux hommes avaient eu des trajectoires très proches. André Rouch lui avait succédé comme élu du Séronais au conseil général, lorsque le premier avait conquis le siège du canton de Saint-Girons.
Originaire de Lescure, André Rouch avait choisi Alzen, la commune de son épouse. Il en était maire depuis 1989. Il ne connaissait pas de petits combats et s’y était passionnément investi, bataillant ferme, notamment, pour la création de l’écomusée d’Alzen.
Ancien professeur au lycée de Lavelanet, grand amoureux de nature, André Rouch était père de deux enfants, Pierre, très attaché au patrimoine et à ses traditions, professeur d’occitan et Agnès, chirurgien-dentiste à Saint-Girons. Il comptait de très nombreux amis. Sa disparition soudaine, ce jour de réveillon, a causé une très grande tristesse en Séronais, et bien au-delà.
L.G.
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